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Hypnose, acupuncture et yoga pour soulager le stress à l’hôpital

Dernière mise à jour : 25 août 2018

L’hôpital de Mercy à Metz, souhaite créer une unité de thérapies complémentaires. L’hypnose y est déjà proposée aux urgences et lors de consultation en douleurs chroniques. Ci-dessous l’interview du Dr Nazmine Guler (médecin urgentiste) porteuse de ce projet. Cette unité devraient accueillir de nombreuses disciplines telles que : le yoga, l’acupuncture, l’ostéopathie…

"Le CHR de Metz-Thionville veut créer un service dédié aux médecines complémentaires. De quoi s’agit-il ?

Nazmine GULER, urgentiste : « Les médecines complémentaires ou intégratives interviennent là où la médecine traditionnelle trouve ses limites. Elles permettent une prise en charge globale des patients. »


Quelles sont-elles ?

N. G. : « Ce sont les médecines chinoises, la musicothérapie, la sophrologie, l’ostéopathie, l’acupuncture, le taï-chi. Ces quatre dernières sont reconnues par l’Académie de médecine, appuyées donc par des études scientifiques. »


Quels avantages apportent-elles dans les soins ?

N. G. : « Elles sont recherchées par les patients, pour le bien-être qu’elles procurent. La médecine classique s’est déshumanisée. Mais attention ! Les deux médecines ne sont pas concurrentielles. Les médecines intégratives arrivent en complément. Il faut se méfier des gens qui ne veulent se soigner que par des médecines alternatives. »


Pour quels types de pathologies ?

Noura ZANNAD, cardiologue : « Nous avons des résultats pour soulager les douleurs chroniques par exemple, pour trouver des solutions non médicamenteuses ou pour réduire les effets indésirables des médicaments. Aucune technique ne fonctionne à 100 % mais on a de bons résultats. »


Vous utilisez l’hypnose aux urgences depuis six ans ?

N. G. : « Cette technique permet de gérer les douleurs aiguës accompagnées de stress qu’il y ait un geste technique ou pas. On peut utiliser l’hypnose par exemple pour réduire une luxation de l’épaule, pour gérer la douleur d’une crise cardiaque, pour les sutures. Nous avons commencé à utiliser l’hypnose car nous étions démunis. »


Un avantage pour les patients et les soignants ?

N. G. : « On travaille plus facilement dans une bonne ambiance quand le patient est confortable. »


Pourquoi les introduire dans un centre hospitalier régional ?

N. Z. : « Parce que nous nous rendons compte que le public est en demande, d’une part. Les introduire à l’hôpital permet encore d’éviter les dérives. Ça rassure les patients. Cela permettra encore de faire des recherches, pour avoir des résultats et des études fiables. »

« L’institut répond à une demande des patients »


L’Institut des médecines complémentaires est en cours de conception. « Il s’agit de la création d’une unité de consultations », explique Nasmine Guler, urgentiste qui porte le projet. Un service qui devrait à terme intégrer l’acupuncture, les médecines chinoises, la yogathérapie, l’ostéopathie et l’hypnose. L’institut est en cours de création, ce qui signifie que les porteurs de projets évaluent les compétences en interne. Pour exemple, Noura Zannad, cardiologue, a intégré la yogathérapie à ses consultations, « pour les patients stressés, souffrant d’hypertension artérielle, de palpitations ».

« L’institut dont la création est actée répond à une demande des patients, insiste Charlotte Clément, directrice de cabinet de Marie-Odile Saillard, directrice du CHR Metz-Thionville. Il intègre le parcours de soin, notamment dans la prise en charge de toutes les maladies chroniques (cancers, insuffisances rhénales ou respiratoires…). Des médecins ont été dédiés à cette unité. » « Nous étudions la possibilité d’en faire une unité qui compléterait l’unité de la douleur », répond Khalife Khalifé. Le président de la commission médicale d’établissement et chef du pôle cardiologie a soutenu le projet, après avoir été convaincu par les atouts de l’hypnose dans son service. Tout comme François Braun, patron des urgences, qui estime qu’il est important qu’un centre hospitalier régional dispose d’une telle unité.

Ouverte à Mercy, elle devrait s’étendre dans les mois prochains à l’hôpital Bel-Air de Thionville."


Source : républicain-lorrain.fr article du 19 mai 2018

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